D'HIER...A AUJOURD'HUI
AU MOYEN AGE
L'histoire de Garnerans débute au Moyen Age. A cette époque le territoire de Garnerans faisait partie de la paroisse de Bey.
Au début du XIIème siècle, une famille de chevaliers occupait une importante bâtisse construite de bois et de torchis, entourée d’un fossé. La première dynastie de la famille de Garnerans n’avait pas de grands biens ni de richesses. Ce castel fût démoli pendant les guerres féodales, il ne resta qu’une chapelle, au vocable de Ste Catherine, dans une dépendance (cette chapelle n'existe plus, il n'en reste qu'un bénitier présent dans une ancienne grange d'une ferme située à la sortie du village en direction de St Didier).
Durant la période du Moyen Age, quelques dates ont marqué l'histoire du village.
1288 : Perraud de Garnerans vend au comte Aimé V de Savoie ses terres de Bey et de Cormoranche.
1315 : Hugues de Garnerans reconnaît tenir sa seigneurie en fief du sire de Beaujeu qui passe alors à la châtellenie de Thoissey, ainsi que le village de Montgoin (qui a cette époque était l'ancien village).
Durant le XIV ème siècle : une descendante de la famille d'Hugues de Garnerans se fait remarquer par son animosité, ce qui lui vaut la destruction de sa maison par le Sire de Beaujeu.
1457 : les archives mentionne, une Marguerite de la Guiche. A cette date, les seigneurs de Garnerans portent désormais ce nom.
DURANT LES TEMPS MODERNES
A l'heure des grandes découvertes et la conquête du monde, la famille de la Guiche est représentée à la cour du Roi et la fin du XVII ème marque un tournant dans l'histoire du village.
1539 : Georges de la Guiche, seigneur de Garnerans est écuyer de la reine.
1650 : le dernier descendant est Ferdinand de la Guiche.
1675 : la seigneurie de Garnerans passe dans la famille Cachet de Montézan qui possédait un grand nombre de fiefs dans la Dombes.
1696 : le prince de Dombes, le Duc du Maine, fils de Louis XIV et de Mme de Montespan, érige en comté le fief de Garnerans. Le comte Cachet de Montézan fait bâtir à ses frais, une église et un presbytère. Le 1er curé arriva en 1690. L'office se déroulait jusqu'alors dans la chapelle, l'église n'étant pas terminée. A cette époque, d'ailleurs, le prêtre tenait les registres paroissiaux (naissances, décès, mariages) et enregistrait le suivi de la vie du village. En effet, il était le seul à savoir lire et écrire.
De nos jours, l'église conserve :
- dans la sacristie d'anciennes chasubles brodées d'or et d'argent datant du 18 ème siècle. Remarquable à découvrir, elles sont exposées lors des visites organisées de l'église,
- 2 vitraux représentant la Sainte famille, offert à l'époque par un ancien prête du village,
- un parchemin, découvert récemment, signé du Comte de Montézan et de cardinaux du Vatican. Ce parchemin mentionne le don à la paroisse de reliques de St Constantin.
1762 : la Dombes est rattachée à la France...il y a « 50 feux » à Garnerans (50 familles).
De la création du village, il ne reste que l'église Saint Jean Baptiste.
L’ÉPOQUE CONTEMPORAINE
La révolution française est passée, le clocher de l'église a été détruit, la vie communale administrative commence.
1791 : le curé est remplacé par un officier public du nom de Philippe Berger, de Montgoin. Il sera également le 2 ème maire de Garnerans.
1803 : le culte est rétabli.
1808 : marque le début de la vie communale administrative. Les hommes donnent des journées pour réparer les chemins, un garde champêtre est installé, un secrétaire de mairie qui est aussi instituteur arrive pendant l’hiver (à cette période, les enfants n'allaient à l'école que durant l'hiver. Le reste de l'année ils participaient aux travaux dans les champs). L'école est alors tenue par deux religieuses. Des ponts sont construits et en octobre 1815, un habitant tue le dernier loup, un mâle de 4 ans !!!!
1821 : le clocher, abattu pendant la Révolution, est reconstruit. C'est durant le XIXème siècle que l'église actuelle prend sa forme définitive par l'ajout des chapelles latérales.
1846 : sera l'année de la construction de l’école de garçons. L'école laïque de filles arrivera plus tard (1890).
1878 : date de la mise en place du 1er cantonnier.
1882 : les pompiers arrivent au village avec la création de la 1ere compagnie de sapeurs pompiers.
Jusqu’en 1841, la fête patronale se célébrait le 24 juin au hameau des Leynards.
Le XX ème siècle marquera la construction de divers "monuments".
1908 : construction du poids public (jusqu’en 1978).
1921 : construction du monument aux morts grâce à une souscription publique.
1927 : transfert du cimetière à son emplacement actuel qui était jusqu'alors situé autour de l’église.
1929 : construction du lavoir municipal au hameau de St Cyprien. Celui-ci sera démoli en 1970.
1981 : construction de la salle des fêtes qui auparavant était l'ancien préau de la cour de l'école. La preuve les anciens crochets utilisés pour accrocher les cordes à nœuds et cordes à lisse sont toujours visible dans la charpente.
Sources : Pré inventaire 1994 Richesses touristiques et archéologiques du canton de Thoissey
L'histoire de Garnerans débute au Moyen Age. A cette époque le territoire de Garnerans faisait partie de la paroisse de Bey.
Au début du XIIème siècle, une famille de chevaliers occupait une importante bâtisse construite de bois et de torchis, entourée d’un fossé. La première dynastie de la famille de Garnerans n’avait pas de grands biens ni de richesses. Ce castel fût démoli pendant les guerres féodales, il ne resta qu’une chapelle, au vocable de Ste Catherine, dans une dépendance (cette chapelle n'existe plus, il n'en reste qu'un bénitier présent dans une ancienne grange d'une ferme située à la sortie du village en direction de St Didier).
Durant la période du Moyen Age, quelques dates ont marqué l'histoire du village.
1288 : Perraud de Garnerans vend au comte Aimé V de Savoie ses terres de Bey et de Cormoranche.
1315 : Hugues de Garnerans reconnaît tenir sa seigneurie en fief du sire de Beaujeu qui passe alors à la châtellenie de Thoissey, ainsi que le village de Montgoin (qui a cette époque était l'ancien village).
Durant le XIV ème siècle : une descendante de la famille d'Hugues de Garnerans se fait remarquer par son animosité, ce qui lui vaut la destruction de sa maison par le Sire de Beaujeu.
1457 : les archives mentionne, une Marguerite de la Guiche. A cette date, les seigneurs de Garnerans portent désormais ce nom.
DURANT LES TEMPS MODERNES
A l'heure des grandes découvertes et la conquête du monde, la famille de la Guiche est représentée à la cour du Roi et la fin du XVII ème marque un tournant dans l'histoire du village.
1539 : Georges de la Guiche, seigneur de Garnerans est écuyer de la reine.
1650 : le dernier descendant est Ferdinand de la Guiche.
1675 : la seigneurie de Garnerans passe dans la famille Cachet de Montézan qui possédait un grand nombre de fiefs dans la Dombes.
1696 : le prince de Dombes, le Duc du Maine, fils de Louis XIV et de Mme de Montespan, érige en comté le fief de Garnerans. Le comte Cachet de Montézan fait bâtir à ses frais, une église et un presbytère. Le 1er curé arriva en 1690. L'office se déroulait jusqu'alors dans la chapelle, l'église n'étant pas terminée. A cette époque, d'ailleurs, le prêtre tenait les registres paroissiaux (naissances, décès, mariages) et enregistrait le suivi de la vie du village. En effet, il était le seul à savoir lire et écrire.
De nos jours, l'église conserve :
- dans la sacristie d'anciennes chasubles brodées d'or et d'argent datant du 18 ème siècle. Remarquable à découvrir, elles sont exposées lors des visites organisées de l'église,
- 2 vitraux représentant la Sainte famille, offert à l'époque par un ancien prête du village,
- un parchemin, découvert récemment, signé du Comte de Montézan et de cardinaux du Vatican. Ce parchemin mentionne le don à la paroisse de reliques de St Constantin.
1762 : la Dombes est rattachée à la France...il y a « 50 feux » à Garnerans (50 familles).
De la création du village, il ne reste que l'église Saint Jean Baptiste.
L’ÉPOQUE CONTEMPORAINE
La révolution française est passée, le clocher de l'église a été détruit, la vie communale administrative commence.
1791 : le curé est remplacé par un officier public du nom de Philippe Berger, de Montgoin. Il sera également le 2 ème maire de Garnerans.
1803 : le culte est rétabli.
1808 : marque le début de la vie communale administrative. Les hommes donnent des journées pour réparer les chemins, un garde champêtre est installé, un secrétaire de mairie qui est aussi instituteur arrive pendant l’hiver (à cette période, les enfants n'allaient à l'école que durant l'hiver. Le reste de l'année ils participaient aux travaux dans les champs). L'école est alors tenue par deux religieuses. Des ponts sont construits et en octobre 1815, un habitant tue le dernier loup, un mâle de 4 ans !!!!
1821 : le clocher, abattu pendant la Révolution, est reconstruit. C'est durant le XIXème siècle que l'église actuelle prend sa forme définitive par l'ajout des chapelles latérales.
1846 : sera l'année de la construction de l’école de garçons. L'école laïque de filles arrivera plus tard (1890).
1878 : date de la mise en place du 1er cantonnier.
1882 : les pompiers arrivent au village avec la création de la 1ere compagnie de sapeurs pompiers.
Jusqu’en 1841, la fête patronale se célébrait le 24 juin au hameau des Leynards.
Le XX ème siècle marquera la construction de divers "monuments".
1908 : construction du poids public (jusqu’en 1978).
1921 : construction du monument aux morts grâce à une souscription publique.
1927 : transfert du cimetière à son emplacement actuel qui était jusqu'alors situé autour de l’église.
1929 : construction du lavoir municipal au hameau de St Cyprien. Celui-ci sera démoli en 1970.
1981 : construction de la salle des fêtes qui auparavant était l'ancien préau de la cour de l'école. La preuve les anciens crochets utilisés pour accrocher les cordes à nœuds et cordes à lisse sont toujours visible dans la charpente.
Sources : Pré inventaire 1994 Richesses touristiques et archéologiques du canton de Thoissey
LES HAMEAUX ANCIENS DU VILLAGE
Le village tient ses origines dans les hameaux de Montgoin et de Romans.
Les autres hameaux du village sont d'aménagement récents et doivent leur origine au développement du village.
MONTGOIN :
Le hameau de Montgoin(Montguidinis) était l’ancien village au Xéme siècle !
En 924, le comte de Mâcon donne à l’église St Vincent, 5 domaines qu’il possède à Montgoin. Et en 949, un seigneur, nommé Hugues, fait lui, don d’une métairie.
De la fin du XI ème siècle à 1221, les chanoines de Mâcon ont la plupart des droits sur Montgoin. Et le village est ravagé vers 1120 par le seigneur de la Valbonne et celui de Montmerle.
1172 : Etienne , seigneur de Montgoin
1156 : Ogier de Montgoin se désiste en faveur de St Vincent de Macon
Il semble que les religieux vendirent plus tard leurs champs et ce furent les habitants de Montgoin qui achetèrent peu à peu.
En 1700, Montgoin est rattaché à Garnerans, ainsi que le hameau de St Cyprien.
ROMANS :
Au XIV ème siècle, le hameau de Romans faisait partie de la paroisse d’Illiat et son seigneur était Claude Daniel de Romans (l'histoire perd la trace de cette famille vers 1860). En 1696, ce fief est racheté par Cachet de Montézan et ainsi intégré au comté de Garnerans.
Les autres hameaux du village sont d'aménagement récents et doivent leur origine au développement du village.
MONTGOIN :
Le hameau de Montgoin(Montguidinis) était l’ancien village au Xéme siècle !
En 924, le comte de Mâcon donne à l’église St Vincent, 5 domaines qu’il possède à Montgoin. Et en 949, un seigneur, nommé Hugues, fait lui, don d’une métairie.
De la fin du XI ème siècle à 1221, les chanoines de Mâcon ont la plupart des droits sur Montgoin. Et le village est ravagé vers 1120 par le seigneur de la Valbonne et celui de Montmerle.
1172 : Etienne , seigneur de Montgoin
1156 : Ogier de Montgoin se désiste en faveur de St Vincent de Macon
Il semble que les religieux vendirent plus tard leurs champs et ce furent les habitants de Montgoin qui achetèrent peu à peu.
En 1700, Montgoin est rattaché à Garnerans, ainsi que le hameau de St Cyprien.
ROMANS :
Au XIV ème siècle, le hameau de Romans faisait partie de la paroisse d’Illiat et son seigneur était Claude Daniel de Romans (l'histoire perd la trace de cette famille vers 1860). En 1696, ce fief est racheté par Cachet de Montézan et ainsi intégré au comté de Garnerans.
QUELQUES REPÈRES
Le mot Garnerans serait un toponyme d'origine germanique mais une présence gallo-romaine sur le territoire de la commune est fort probable puisqu'un tronçon de voie pavée a été retrouvé le long des berges de la Saône au lieu-dit Vieux Jonc (source non documentée sur Wikipédia).
Le village se compose de 681 habitants (source INSEE 2020).
Compte-tenu de sa densité, Garnerans est un village dit rural qui fait partie de l'aire d'attraction des villes de Bourg-en Bresse, Mâcon et de Lyon.
Bien qu'en légère diminution liées à l'urbanisation du village, environ 88% de la commune est occupée par des terres agricoles.
Sur le plan administratif la commune est :
- située dans le département de l'Ain et fait donc partie de la région Auvergne-Rhône,
- rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse,
- membre de la communauté de communes Val de Saône Centre (CCVSC).
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Châtillon-sur-Chalaronne et de 4ème circonscription de l'Ain.
Le village se compose de 681 habitants (source INSEE 2020).
Compte-tenu de sa densité, Garnerans est un village dit rural qui fait partie de l'aire d'attraction des villes de Bourg-en Bresse, Mâcon et de Lyon.
Bien qu'en légère diminution liées à l'urbanisation du village, environ 88% de la commune est occupée par des terres agricoles.
Sur le plan administratif la commune est :
- située dans le département de l'Ain et fait donc partie de la région Auvergne-Rhône,
- rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse,
- membre de la communauté de communes Val de Saône Centre (CCVSC).
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Châtillon-sur-Chalaronne et de 4ème circonscription de l'Ain.